BORDERLINE

PLUS D'ARTICLE POUR LES LÂCHES QUI ESPIONNENT SANS SCRUPULES.

J'en ai plus qu'assez de ne pas pouvoir écrire quelque part, où que j'écris, où que je tente de deverser ce que je ressens IL FAUT QU'ELLE FOUINE. Pourquoi écrire comme si elle ne lisait pas alors que j'ai découvert que c'était le cas. Alors reprenons:

Oui je sais que tu as fouiné, comme a ta grande habitude, parce que tu te sens démunie de rester spectatrice, mais sâche qu'en espionnant mes historiques je peux aussi faire de même voire même trouver quelle adresse IP lit ce blog, c'est vraiment pas malin. Je n'aurais désormais plus jamais confiance en toi, déjà que... se sentir trahi encore une fois de plus & par conséquent me forcer à recommencer tout ailleurs, en quoi ça te regarde ?Tu crois pas être assez au courant depuis 10 ans de la vie que je mène ? Tu ne pensais peut-être pas que je t'accorde autant d'importance en éccrivant tout ce que tu me faisais. Je comptais te le donner ce blog, ou peut-être pas, ce sont MES AFFAIRES, mes confidences. Déjà que tu t'étais permise de lire, de fouiller partout il y a quelques années sous pretexte que "je trouvais pas comment faire pour savoir ce que t'avais" ah bah oui, espionne ta fille, c'est sur, ça va avancer; Non mais j'hallucine quoi. Je trouve un moyen pour exorciser que je ressens & voilà que ENCORE je me fais dupper. Tu vas faire quoi cette fois ? Inventer quoi encore ? conclure sur des trucs blessants & faux sur ma personne ? Comme il y a 4 ans ? "Tu te fais retourné par tout le monde !" pour en suite me dire, paradoxalement bien sûr que "de toute façon tu es lesbienne" haha, trop drôle. Ce manque d'argumentation & d'action, c'est fou. Devoir fouiner dans mon historique mais quelle lâcheté, quel echec. T'as tout perdu, déjà que y'avais pas grand chose. Ose  venir me dire que je te deçois, ça m'est égal comme l'an 40, moi au moins j'ai des valeurs & je ne m'abaisse pas à espionner les gens tout en continuant à regarder leur chûte sans rien dire, sans rien faire.

Quant aux personnes qui lisaient ce blog et bien je vvous remercie de m'avoir suivie, de m'avoir cru et lu, d'avoir prit de votre temps, merci de votre soutient, mais je dois désormais continuer ailleurs, ou pas, je suis assez lasse. Tellement pas envie de me faire espionner encore & encore. Surtout que apparemment, niveau conscience, pour elle: rien du tout.

Finalement ils ont prit leur semaine, là ça touche à sa fin: grand merci. Parce que bon 1 semaine à monopoliser le salon, à se boire des apéros tous les soirs (alors que mon beau-père a des soucis graves de coeur et qu'aux dires de ma mère elle est tous les jours à l'agonie & "grosse" c'est sûr que l'alcool va faire des merveilles...)j'ai hâte que le quotidien reprenne son cours, quelque part. La savoir ici, l'entendre rigoler comme une fillette prépubère, j'en peux plus. Hier elle a débarquée dans la cuisine alors que je me faisais à manger pour me dire d'un ton sec & froid "PAR HASARD, c'est pas toi qui a prit mon t-shirt bleu ?!" Je répond "Non, je n'ai pas que ça à faire" ça m'a tuée, dans le sens où madame ignore encore que je HAIS le bleu et que je n'ai AUCUN habit de cette couleur et que je ne mets pas du 44 mais du 36-38 alors à part me faire une serviette de bain, à quoi m'aurait-il servi ? & puis depuis toujours dès que quelque chose disparaît, cherchez pas c'est moi, selon elle, avec ses "je ais tout mettre sous clef gna gna gna" oui mais quelqu'un aurait la bonté de lui dire que des vêtements ça se lave, range et plis ? De plus j'aurais été pas très maligne de faire des histoires en prenant son haut, quel intérêt, de plus je rentre jamais dans la pièce condamnée "dressing-hangar-chambre.où.on.dort.pas". Alors je me suis dit qu'elle était vraiment vraiment bête et que décidément il était impossible d'établir quoique ce soit avec elle.

Je dois me remettre à mes recherches & a postuler mes candidatures, j'en ai souvent plus le courage voire pas du tout, constamment préoccupée par autre chose, constamment apeurée et vide. J'ai un (une?) adénome qui s'est déclarée (c'est une boule de sang sous la peau) dans la poitrine, du au stress, ma santé en prend un sacré coup, et je n'ai bien sûr aucun chèque pour aller chez le médecin, ça m'inquiètes tous les symptômes que je peux avoir chaque jour, vertiges, trous de mémoire, douleurs du à mon kyste non soigné derrière les sinus, crise d'eternuments (qui donnent des migraines, me bloque le dos, me brûle la gorge au bout du centième éternuments consécutifs.)

Finalement les choses semblent bouger un minimum. Ma mère semble enfin s'être résigné à se défouler sur moi. Hier en fin d'après-midi elle a toquée à ma porte, j'ouvre: personne. J'ai cru rêvé une nano seconde, soudainement elle surgit de la salle de bain, étrange quand même de frapper à une porte & s'en aller dans une autre pièce dans le doute que la personne n'ouvre pas, soit. J'ouvre donc elle me tend 30€ (wha, allez savoir pourquoi j'ai eu 5€ de plus) je lui dis merci & je suis soulagée car je vais pouvoir aller me faire mes courses. Au passage elle me demande "Alors, ton boulot ?" étant donné qu'elle n'ai pas au courant que finalement je n'ai pas signé mon CDI, chose que je lui dis, tout de suite: "Ah! On t'as pas prit c'est ça ?" "Si, si, c'est moi qui n'a souhaiter signer le contrat car les modalités de celui-ci ne me convenaient plus." "Ah ok." et elle part, dans ma tête je me suis tout de suite dit, forcément elle prend des nouvelles uniquement par rapport à ça, juste parce qu'elle pensait pouvoir se débarrasser plus vite de moi, juste pour faire sa curieuse aussi, mêler son grain et me juger encore & encore. Oui sauf que le soir, préparent à manger pour J. et moi, elle arrive, je la vois du coin de l'oeil et continue d'étaler du fromage sur ma tartine avec l'espoir qu'elle ne m'embête pas, soudainement elle se met à m'adresser la parole, et tellement j'en ai perdu l'habitude ou tout simplement parce que je crains de nouvelles disputes j'ai sursauté. Elle m'a pourtant juste dit "Si tu veux on a ramené de la charcuterie de vacances" "Non merci" "Ah ça t'dis rien ?" "Non pas tellement". Le pire c'est qu'elle a dit tout ça d'un ton limite jovial, comme si de rien n'était mais le pire du pire c'est que je crois que TOUT LE MONDE sait que je déteste la charcuterie, la viande et tout ça, j'en mange JAMAIS. C'était quand même limite "brave" de sa part, sans soupçon de méchanceté, alors du coup je me suis dit qu'elle tentait sûrement quelque chose, qu'elle avait eu une prise de conscience durant ses vacances, mais moi je suis pas si décidée à enterrer la hache de guerre & espère toujours quitter cet endroit au plus vite.

Du temps s'est écoulé depuis mon dernier post. J'ai bien sûr pu profiter de ma maison à ma guise, & c'était plutôt bien de pouvoir manger assise à une table, de pouvoir faire sa toilette tranquillement dans la salle de bain, de pouvoir me faire MES courses & manger à ma faim ce que je désire, malgré toutes mes angoisses quotidiennes j'ai tenue un minimum même si mon moral était au plus bas durant ses deux semaines (Contre coup de mon CDI peut-être...) J'ai nettoyé toutes les pièces de ma maison qui étaient dans un état... tout était propre j'ai même découvert la VRAIE couleur des carreaux de la salle de bain, à savoir bleu clair & non bleu-jaunâtre-gris. Mais là, ils sont rentrés depuis hier, ma mère m'a croisé car je sortais au même moment, elle me dit "Bonjour" d'un ton qui semble normal, sans méchanceté, ponctué d'un "çava ?" automatique. J'ai a peine répondu parce que je ne comprends pas encore ce qui lui prend, je n'ai cependant montré aucune arrogance ou quoi, j'étais simplement blasée. Quant à mon beau-père, effet inverse, il me calcule à peine. Et je suis dégoûtée parce que tout ce que j'avais nettoyer à été réduit à néant en une soirée... valises éparpillées partout, saladier plein de vinaigrette giclant dans l'evier tout propre, sacs & nourriture à droite à gauche, ses affaires empiétant sur les miennes dans la salle de bain, etc. Et là, je pensais qu'un Mardi ils allaient reprendre le travail: mais non! Total je suis coincée dans ma chambre à tenter d'écrire sur ce pc qui n'est pas le mien & qui doit dater sans plaisanter des années 2002.

Je n'ai évidemment plus rien à manger, mes courses pour les deux semaines sont finies, soit disant on doit me donner 25€ par semaine, j'attends depuis dimanche... j'attends...

Je suis tellement déboussolée en ce moment que j'en avais oublié mon heure de rendez-vous chez le psy. Je suis arrivée une heure après en croyant que... finalement il m'a redonné rdv hier, j'y suis allée et c'était sans doute l'unes des séances les moins agréables, parce que oui faut le dire, allez chez le psy n'a rien de reposant... Ses points de vues me perturbent toujours. Selon lui déjà je devrais aller dans un CMP pour suivre un traitement médical car de toute évidence je n'arriverais pas sans à me sortir la tête de l'eau, mes phobies sont beaucoup trop envahissantes dans mon quotidien, elles me bloquent, & tout ceci est du à des traumatismes de mon enfance, de mes deux parents. Il a dit que ma mère était jeune, à 20 ans elle m'a eu & en général les mères jeunes ont quelques chose à combler, ce pourquoi elle décide de tomber enceinte. La mienne aurait apparemment mit tous les espoirs sur moi, en tant que "bébé pansement", j'explique ma séance brièvement.

- Il y a des cas ainsi où l'enfant est considéré comme quelque chose de bénéfique, qui arrangera tout dans le couple, ou dans la vie de la mère, notamment la votre qui a eu une enfance plutôt mauvaise, un père absent, une mère qui la vire... elle a voulu avoir une famille dans l'espoir de pouvoir bien faire et surtout dans l'attente que ce bébé, vous, puissiez tout arranger au sein de son couple. Malheureusement ça ne peut pas être le cas, ça l'est parfois mais là non, et de bébé pansement vous passé au "bébé raté" qui n'a pas fonctionné, qui n'a pas su l'aidé et par conséquent c'est dur d'aimer cet enfant là... Vous devez faire le deuil de vos parents et bien sûr ça n'excusera rien à ce qu'on fait vos parents mais eux mêmes étaient de vie & mentales assez complexes...vous devez vous dire que vous êtes plus que cela.

Facile à dire, mais ahurissant à entendre... lui même s'est excusé de me dire ceci, mais c'est quelque chose qu'il faut prendre en compte. Il m'a aussi dit que depuis mon enfance je faisais en quelque sorte " l'éponge" par ma sensibilité et que pourtant je m'eforcais de ne rien montrer et que je n'arrivais pas à "m'essorer".

Je songe à prendre un traitement donc, mais j'en ai pas très envie, je veux dire, m'ajouter une addiction... je ne pense pas que ce soit la meilleure solution.

Enorme rechute... je songe à l'hospitalisation. Je me fais de plus en plus peur. Ce que je pense, dis & fais. Ce sentiment chronique de vide qui empli tout mon corps, je ne suis rien, je ne veux rien, exepté que tout s'arrête.

(

Mon article vient de s'effacer alors que j'allais le poster dans 30s...)

Un petit moment d'absence, déjà parce que je n'ai plus envie de rien, je tourne en rond, malgré tout je fais beaucoup d'acitvité que d'habitude, j'ai l'appartement pour moi ça change la vie, du coup moins de temps pour le net...

J'ai été recemment très blesée des propose d'une amie d'enfance, 14 ans d'amitié envolée en éclat en quelques sms & mails, si c'est pas pathétique... Tout ça est parti du fait qu'elle s'est fichu de moi, totalement, forcément ça ne m'a pas laissé de marbre, j'ai voulu réagir sans trop provoquer, mais le fait est qu'elle s'est sentie si idiote qu'elle n'a pas pu s'empêcher de continuer son manège... Elle m'a traitée, insultée, comparée... je suis passée par toutes les couleurs, j'ai tentée de riposter, oui bien au moins 3 fois pour finalement me dire que ça ne servait à rien. Elle m'a même diagnostiquée, après 2 ans sans être venue me voir des troubles pshychologiques tout ça parce que madame est éducatrice spécialisée, tout ça parce que selon elle je ne fais aucuns efforts, que je suis bonne à rien, qu'elle me l'a toujours dit, bref elle tient des discours stéréotypés, elle me compare à Sarko (GROSSE ERREUR de sa part) car selon elle je suis "fataliste" et tout le monde le sait, tout le monde me hait... bla bla bla. Tout ça également parce que j'ai pas pu lui avancer l'argent qu'elle voulait alors qu'elle se disait à l'hopital, malade, gravement, elle voulait soudainement des sous pour faire la fête (je la cite) je suis dégoutée... accablée, et je me dis que si ça me blesse c'est peut-^dtre parce que c'est vrai mais d'un autre côté quand je relis ses mails odieux je ne me reconnais pas du tout... je lui ai jamais rien confié malgré notre vieille amitié. On a toujours été différente & la distance avec le temps a mit un gros frein à notre amitié. Tout mes amis s'envolent, s'en même prendre de mes nouvelles & reviennent quand bon leur semble, même si je tente de les rattraper ils vont toujours plus haut & encore plus loin, sans jamais se retourner. Je suis si déçue & seule. Heureusement que J. est là envers & contre tout, sans elle je serais surement morte.

Je tente pourtant au quotidien de faire preuve de sagesse, de tenter de me construire comme je peux, d'avancer, déjà rien que de me lever est un exploit, quand je me couche le soir, je me dis "bravo, une journée de faite" sans avoir eu de crise, des larmes ou sans m'être immergée d'idées noires, sans m'être même fait du mal...

Ma grand-mère a eu baucoup de peine pour moi en apprenant pour le CDI, ansi que mon grand-père. Elle m'a achetée des chaussures & préparée un petit sac de course, je l'aime tellement ma grand-mère. Si la situation actuelle de ma grand-mère changeait à savoir que mon père habite sous son tôit plus ou moins contre son gré depuis 11 ans, tout serait différent. Et je rêve en secret d'avoir été un jour la fille de ma grand-mère.

photos: 1/2

Que pourrais-je ajouter de plus ? Je suis toujours aussi tranquille chez moi & profite d'autant plus de mes animaux et du salon. Les temps sont malgré tout toujours aussi durs, aujourd'hui je refais toutes mes lettres & cv, et j'ai de plus en plus envie avec frénésie de décaper mon appart que je juge de vraiment dégueulasse, ce que je fais déjà chaque nuit, c'est plus fort que moi mais je me résigne quand même à laver les trucs qu'elle a laissé volontairement à savoir une vieille salade qui va tournée mal embalée dans le frigo, un plat plein de miettes collés sur du papier cuisson, la gasinière: netoyée, evier: netoyé, salon: netoyé: poubelle salle de bain: changée, mon linge: lavé/étendu/plié j'ai l'impression de ne faire que ça... et ça ne me derrange pas, au contraire, j'ai envie que tout soit PROPRE.

Je respire de nouveau, un peu.

Ma mère est partie hier midi pour deux semaines (je crois) à mon TRES GRAND etonnement, elle a frappée à ma porte normalement, sans s'exciter contre, elle m'a dit un peu d'un ton robotique, mais qu'importe, mieux vaut celui-ci qu'un autre, qu'elle me laissait 50€ pour me nourrir sur mon compte + 50€ pour des chaussures qu'elle devait m'acheter depuis Juin... (je n'en ai quasiment plus, les talons sont si usés que je glisse avec...) & 30€ pour les annimaux! J'ai tellement été surprise.. j'ignore ce qu'il s'est passé pour aboutir sur ce type de comportement...

Elle était tellement niaise & impatiente d'être en vacance qu'elle m'a même dit "AU REVOIR" derrière la porte, mais bon j'ai pas répondu, faut pas déconner, sous pretexte que ça y est Madame part en vacance tout doit être rose partout... comme une enfant. Déjà elle ne me calcule plus à part hier donc bon... enfin bref, je suis contente de pouvoir apprecier mon appartement à sa juste valeur, à savoir le ranger un peu, le nettoyer, pouvoir enfin rester dans le salon, inviter quelques amis, regarder la télé... etc etc. Des choses simples en somme.

photos: tumblr.

Je tente de me remettre doucement , d'affronter encore toutes ces choses pénibles qui m'entourent.

Ma mère s'amuse à pousser ses cotons-tige sales de son maquillage sur toutes mes affaires de toilette. Elle "coffre" ses gels douches, mets systématiquement chaque matin ma serviette de bain par terre, laisse s'entasser les poubelles l'air de dire "tu l'as videra toi même!" & j'en passe des vertes et des pas mûres...

Tous ces petits détails qui poussent à bout quotidiennement.

Là, elle part ENCORE en vacances, demain il me semble... ouf, je vais respirer!

Je dois me préparer car aujourd'hui je me fais violence pour prendre les transports & aller à un salon sur des formations rénumérées, je ne pense rien trouver... comme toujours, mais après tout... plutôt que de ne rien faire.